Le prix de la meilleure thèse décerné par l’EFFS à Mathis Messager, candidat AFL !

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Mathis MESSAGER, qui candidatait sous le nom de l’AFL, est lauréat du prix de la meilleure thèse pour la période 2023-2024 décerné par l’EFFS – European federation for freshwater sciences

Mathis est le second à obtenir la première place sous la bannière de l’AFL, après XU ZHONG en 2015, et après l’excellente seconde place obtenue, l’an passé, par Chloé VAGNON.

Mathis Messager a débuté ses études en sciences environnementales à McGill University à Montréal en 2011. En deuxième année, il y rencontre Bernhard Lehner, professeur en hydrologie globale, qui lui propose de postuler à une bourse de recherche pour développer HydroLAKES, une base de données mondiale des lacs. Il continue ses travaux avec le professeur Lehner jusqu’en 2015, puis débute un Master en écologie aquatique à l’Université de Washington à Seattle. Mathis travaille ensuite pendant trois ans pour l’Agence américaine de développement international (USAID) puis pour l’ONG The Nature Conservancy, toujours sur l’eau douce.

C’est en 2020 qu’il débute une thèse en cotutelle en écologie à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et en géographie à McGill University à Montréal. Co-dirigée par Bernhard Lehner à McGill University et par Thibault Datry à INRAE, Ses travaux de thèse vise l’intégration des cours d’eau non-pérennes dans la gestion durable des écosystèmes d’eau douce en combinant les perspectives scientifiques, politiques et de gestion.

Intégrant l’hydrologie, l’écologie, la géographie, et la science des données, la thèse de Mathis Messager se solde par trois avancées majeures. D’abord, elle montre que les rivières et les ruisseaux non pérennes sont la règle plutôt que l’exception, sous tous les climats. Ensuite, elle met en évidence la protection inadéquate des cours d’eau non-pérennes dans la législation environnementale. Enfin, cette thèse développe un cadre conceptuel et opérationnel pour améliorer l’efficacité des programmes de gestion des débits écologiques.

Par ses travaux, Mathis contribue fortement à un changement de paradigme en sciences aquatiques : intégrer l’intermittence tant dans la compréhension que la gestion des réseaux hydrographiques et de la ressource en eau.

Mathis est maintenant post-doctorant dans l’Unité Mixte de Recherche CNRS Environnement, Ville, Société (EVS) et à INRAE à Lyon.

Toutes nos félicitations à Mathis pour ce très brillant début de parcours de chercheur !